Une simple et banale histoire aux conséquences inattendues
Tout a commencé autour d’un café partagé entre amis de longue date.
L’un venait de rentrer d’un séjour en Afrique de l’Ouest, et moi de même du Cameroun et du Sénégal bien des années plus tôt.
Cependant après avoir relaté nos bons souvenirs passés lors de notre récent voyage en Afrique, je n’ai pu m’empêcher de casser involontairement l’ambiance festive, en évoquant avec une certaine émotion ce que j’ai constaté lors de la visite d’une école primaire à savoir les conditions précaires dans lesquelles des enfants tentaient d’apprendre.
Le même constat m’avait déjà interpellé 30 ans plus tôt lors d’une visite d’une école dans l’arrière pays au Sénégal.
Chose incroyable, rien ne semblait avoir changé depuis !
Une classe sous un toit en tôle sans protection de la chaleur, une classe avec des bancs surchargés d’élèves, aucun ou peu de moyens éducatifs hormis un tableau et quelques rares matériels à disposition du professeur etc.
Certes, actuellement, les gouvernants ayant mis les moyens nécessaires afin de remédier tant bien que mal à ces situations, toutes les écoles ne sont pas restées à ce niveau d’équipement. Il existe en effet une disparité de moyens entre les écoles selon les villes et régions comme on peut le constater au travers de certaines photos.
Ce ne sont pas, paradoxalement, les équipements matériels qui m’ont ensuite poussé à agir, mais les visages des enfants.
Même 30 ans plus tard, cela est resté gravé dans ma mémoire, dans mes souvenirs avec la réflexion intérieure que je me suis dite à l'époque : un jour je reviendrai à la rencontre de ces écoliers et enseignants pour les accompagner, avec mes modestes moyens, dans leurs missions éducatives.
Les regards d’enfants avides de savoir, les sourires d’une fierté immense pour avoir le droit d’aller à l’école, les histoires silencieuses racontées par des regards qui m’étaient adressés, leurs attitudes disciplinées et respectueuses envers leur maitre d’école m’ont fortement interpellé.
Très vite, ce qui n’était qu’un échange d’anecdotes entre amis est devenu une évidence : il fallait faire quelque chose.
C’est ainsi qu’est née l’idée de fonder une association à but non lucratif : « Association Baobab du Savoir » portée par un engagement commun :
"donner à chaque enfant, la chance d’apprendre dans la dignité".
Notre mission est simple mais essentielle
venir en aide aux écoliers démunis des pays en voie de développement, en particulier le Bénin, en leur fournissant du matériel scolaire afin de ne plus faire le choix entre "soit se nourrir ou soit aller à l’école".
Favoriser le parrainage d'enfants les plus démunis afin de leur apporter une "aide alimentaire et scolaire" pour qu'ils ne choisisent pas la rue comme seul objectif de vie.
Nous croyons que l’éducation est un droit, et non un privilège
Conformément à notre objet social, notre action s’inscrit dans un cadre éthique, transparent et profondément humain.
Nous collaborons avec des partenaires locaux, des enseignants, et des communautés pour que l’aide apportée soit pertinente (Voir notre Charte).
Derrière chaque projet, il y a une intention sincère : celle d’ouvrir une porte, même modeste, vers un avenir meilleur pour ces enfants.
Et si nous avons un espoir, c’est que ces enfants d’aujourd’hui deviennent demain les acteurs éclairés de leur propre pays.
Le président